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Reconnaissances        Vérifications         Briefing         Epreuve

A) Les reconnaissances :

Un rallye débute par la reconnaissance des Epreuves Spéciales et du Parcours de Liaison . Une épreuve spéciale est le parcours chronométré sur lequel les pilotes donnent leur maximum pour parcourir la distance en un temps minimum. Le parcours de liaison est le chemin par lequel les équipages se rendent du parc de regroupement (Parc fermé) au départ d’une Spéciale, puis de l’arrivée de la spéciale vers le parc de regroupement.

Dès la remise du Road Book (indiquant le chemin des différents parcours), il est permis de reconnaître les différentes routes à parcourir selon des horaires stricts. Ces reconnaissances s’effectuent soit le samedi matin, soit le week-end précédent la course et sont interdites aux voitures de course.

Un seul passage sur les parcours de liaison est suffisant (le repérage se fait par carte IGN). En revanche entre cinq et dix passages sont nécessaires pour permettre une reconnaissance suffisante des différents parcours chronométrés (approximativement une quinzaine de kilomètres).

Compte tenu de la distance parcourue, il est difficile de mémoriser le parcours, d’autre part compte tenu du respect du code la route en vigueur pendant les reconnaissances il est impossible d’évaluer les vitesses réelles en courses.

C’est pourquoi chaque équipage utilise un langage codé qui lui permet d’évaluer les vitesses approximatives de passage en courbes, l’état de la chaussée, etc... Chaque pilote a ses astuces. C’est ce que l’on appelle " les notes ".

Ces notes sont donc l’élément essentiel du Rallye mais laissent présager une grande part d’improvisation (changement météo, modifications de l’état de la chaussée suite à une sortie de route de l’un des concurrents, taches d’huiles, etc.)

Un équipage ne peut se lancer dans la course sans avoir passé 2 types de vérifications :

Les vérifications administratives consistent à vérifier la validité de l’engagement, vérifier le permis de conduire etc… Suite à cette première vérification, nous pouvons enfin disposer de nos numéros de course, de nos plaques de rallyes, et des publicités obligatoires de l’organisateur. Ces divers autocollants doivent être disposés à des endroits imposés par l’organisateur. Ce n’est qu’après avoir apposés ces autocollants selon des règles précises et dictées par l’organisateur, que nous pouvons présenter l’automobile aux vérifications techniques.

Les vérifications Techniques consistent à vérifier la conformité du véhicule par rapport à son groupe et la classe dans lesquels l’équipage s’est inscrit. La conformité se juge autour des normes de sécurité d’une part (Arceau, Harnais, Combinaison, Extincteur), mais aussi par rapport aux différentes préparations des véhicules selon le règlement. Lorsque la voiture est déclarée conforme, l’équipage la rentre au parc fermé où plus personne n’a le droit d’accès avant le départ.

Le briefing est le dernier instant où tous les pilotes se retrouvent. L’organisation dresse un compte rendu des reconnaissances de la journée, évoque les dernières consignes de sécurité avant le départ puis énonce le programme de course. Le briefing terminé, chaque équipage s’équipe, se concentre et attend avec impatience l’heure de son départ.

Le moment tant attendu est arrivé. Un speaker annonce la sortie des équipages du parc fermé.

Le copilote va alors pointer l’heure de sortie du parc, au premier contrôle horaire; un horaire lui est alors indiqué pour se rendre au départ de la spéciale. C’est donc sans précipitation que l’équipage se rend au départ en empruntant " le routier ", et profite de son assistance si de la mécanique ou un changement de pneus est nécessaire.

Un second contrôle horaire, disposé 200 à 300 mètres du départ est obligatoire. A partir de cette heure, il est impossible de modifier la configuration de l’automobile. Un concurrent part toutes les minutes.

Au départ, l’heure courante est inscrite sur le carnet de bord, et la procédure débute :

30 s, …, 5, 4, 3, 2, 1, GO. C’est parti, pour 2 à 10 minutes de " spéciale ", le copilote annonce alors le plus sereinement possible, les " notes " écrites lors des reconnaissances. Le pilote quant à lui se concentre et exécute ce que lui soumet son navigateur, tout en gardant un œil sur les éventuels drapeaux agités par les commissaires en cas de besoin. L’ arrivée est signalée par des panneaux sur fond rouge.

A l’arrivée, un nouveau pointage est effectué, et on peut disposer de notre temps. Mais l’étape n’est pas terminée : il faut rejoindre le " parc fermé " par le " routier " en effectuant de nouveau un contrôle horaire, ainsi que de la mécanique (en cas de nécessité) et si le temps nous le permet.

L’activité de l’équipage est alors plus paisible et permet alors d’évaluer la performance des petits copains… , on en discute tous ensemble et puis on remet cela.

Cette procédure s’exécute autant de fois qu’il y a de " Spéciales ".